15.09.10 Arandel live, Rone Live, Enola live @ Batofar
C'était un mercredi, la soirée était gratuite et ça commençait à 22h. J'y allais surtout pour voir Arandel dont le récent album est une merveille. J'arrive vers minuit, erreur, le live d'Arandel à déjà commencé . La salle est bien remplie, une centaine de personnes, avec beaucoup de parisiens bon chic bon genre. Sur la scène un immense bordel d'instruments et une tonne de fils (synthés, ordi, trombone, clarinette, etc.). Le son est très bon, du Arandel quoi, quelque chose de très organique (ça veut rien dire mais c'est l'impression que ça me donnait, tout interagissaient parfaitement quoi) et très instrumental. Il y avait également Touré Kunda, deux africains qui font de la "world musique", donc en gros il jouait du tamtam et chantaient magnifiquement bien, le rendu sur de la techno était splendide . Le petit plus étant qu'ils étaient dans le public car il n'y avait plus de place sur la scène , c'était rigolo et ça mettait bien l'ambiance . Je n'aurai malheureusement assisté qu'à 30 minutes de ce concert, mais bon (pour vous faire une idée, un extrait ). Le public à longuement applaudis, même si on était peu à danser.
Ensuite c'est au tour de Rone, accompagné d'un saxophoniste/flutiste. La salle s'est bien vidée, on est plus qu'une quarantaine mais tout le monde danse. Son live est sympa même si il est trop court (à peine 45 minutes dans mon souvenir), ça fait un peu service minimum. Mais bon il a joué Bora (Vocal mix) c'est toujours ça .
Puis c'est au tour de Enola qui fait un live, mais joue des plaques qu'il n'a pas composée, genre Sasha, en trente fois moins bien. La sélection était pas mal, de la techno avec des ambiances variées (on a eu droit à Carl Craig - At Les (Christian Smith's Tronic Treatment Remix) ), mais les transitions y a rien et la construction manquait de maturité. En revanche il est bien communicatif et ça c'est toujours agréable à voir.
Pour finir y a je ne sais plus qui qui fait le closing, mais c'était nul, techno-minimal-couille, sans intérêt .
17.09.10 TIGERSUSHI Party @ Nouveau Casino
J'arrive à 1h et des brouettes, il y a beaucoup de monde qui attendent et des affiches "SOLD OUT" collés sur tout des batiments à côté du Nouveau Casino.
Lorsque je rentre c'est Surkin qui est derrière son ordi. La salle est archi pleine et c'est déjà un joyeux bordel . Le jeune joue son style habituel, electro-house, c'est assez dynamique mais y a rien de transcendant. Par contre le public est à fond, sur chaque je-coupe-les-basses-et-je-mets-de-l'écho-et-je-lève-les-bras c'est l'orgie. Il m'aura juste fait plaisir en jouant Thomas Bangalter - Turbo, j'ai pété un câble, le public n'a pas réagit, je me suis senti vieux .
Après c'est au tour de DJ Medhi, qui est bien déchiré et ramène ses copines qui dansent à côté de lui . Techniquement c'est bien mieux que Surkin (c'est pas dur en même temps vous me direz, l'autre il se planque derrière son mac ). La playlist reste dans le même genre mais ça lorgne un peu du côté de la tech-house. C'est lui qui aura joué LA track de la soirée : Puzique - Don't Go . Mélancolique à souhait, une merveille (bon, là aussi j'étais tout seul à tilter ). Il y aura eu une grosse ambiance encore pendant ce set, tout le public prend vraiment son pied, c'est très agréable à vivre.
Puis c'est Cosmo Vitelli qui prend le relais . Il nous sert une house-disco-molle-du-gland, immonde. C'est à ce moment que je me trouve en cohésion avec le public, je vais au bar . Par contre il y a vraiment beaucoup beaucoup de monde, j'ai du mettre 2 ou 3 minutes pour faire le trajet scène-bar (environ 15 mètres).
Après le passage du glandu qui a bien plombé l'ambiance, c'est au tour de JAMES HOLDEN . Première surprise, il à l'air clean (ce qui se confirmera au cours de la soirée, et en plus il ne boit que de l'eau ). Deuxième surprise, je m'attendais à un set du genre Igloofest, des ambiances barrées, oscillant entre l'electronica et de la minimal. Et bah non, ambiance Balance 05 : énorme nappe et gros kick . Il a sorti un très bon set, le public était un peu moins à fond que sur Surkin et Medhi mais l'ambiance restait super . Holden a jouer environ 2h30 et fait le closing. On a réussi à lui tirer deux tracks supplémentaires au prix de nombreuses extinctions de voix et de mains inutilisables.
En résumer c'était une énorme soirée avec une super ambiance (comme toujours au Nouveau Casino ).
18.09.10 Tama Sumo, Molly, Soundstream Live @ Rex Club
Lorsque j'arrive les videurs sont en train de "maîtriser" un individu, sympa l'ambiance .
Le club se remplie doucement, Molly (magnifique Molly ) assure le warm-up sur une config hybride vinyl / vinyl TC (étrange ). C'est plutôt sympa, une construction classique deep-house => tech-house => tech-minimal. Sauf qu'à un moment elle se rend compte qu'elle tape un peu trop et faire redescendre la pression, rien de mieux pour te couper les pattes .
Soundstream prend place sur la scène avec son matos en carton, un vieux pc portable, un petit clavier maître pour lancer les effets et un contrôleur avec des faders . Il lance une intro très disco et c'est parti pour 2h de house . Son live est très vivant, il paraît très concentré et ne lâche quasiment pas de ses faders, mais regarde régulièrement le public pour faire des petits sourires . Les deux heures passeront vite, on aura eu droit à Live Goes On qui a retourné la salle, Let's break la track qui met le smile ou encore la tuerie so disco 3rd Movement .
Tama Sumo prend la suite et c'est bien différent . Elle nous joue de la techno-minimal à-la-berlin, donc bon, c'est très inégal de mon point de vue. Mais Molly dansait à côté de moi, alors bon, ça rattrapait .
Pour résumer : Soundstream c'est énorme pour les nostalgiques de la house (plus précisément la branche qui se rapproche de la disco).
Molly () et Tama Sumo c'est sympa, mais sans plus.
Et puis le public du rex, à moitié beauf-bourgeois endimanché, commence à me gonfler...
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