quote: | Un prodige du football de 13 ans signe un contrat avec Nike
Il n'est pas aussi connu que Ronaldo ou David Beckham mais cela n'a pas empêché Freddy Adu, un prodige du ballon rond de 13 ans, de signer un contrat avec l'équipementier de sport Nike, a annoncé son agent mercredi.
Ce dernier, Richard Motzkin, n'a pas révélé le montant de l'accord, estimé par la presse entre 1 et 1,5 million de dollars (entre 850.000 et 1.3 million d'euros).
La transaction a été confirmée par Nike, qui a signé un contrat de plus de 90 millions de dollars (76,5 millions d'euros) la semaine dernière avec LeBron James, star du basket de 18 ans.
"Il est jeune et nous en sommes conscients", a expliqué Celeste Alleyne, porte-parole de la compagnie, qui a refusé de détailler les termes du contrat, ajoutant que Nike n'avait pas encore arrêté ses projets pour le jeune footballeur.
Adu, d'origine ghanéenne, s'est déjà entraîné avec l'équipe nationale américaine mais, du fait de son âge, il est encore loin de pouvoir signer avec un club professionnel aux Etats-Unis ou ailleurs.
Selon son agent, Adu se concentrerait sur le Championnat du monde des moins de 17 ans, organisé par la FIFA en Finlande en août prochain.
Lundi, le jeune espoir a marqué pour les Etats-Unis contre le Costa Rica, lors d'un match amical remporté 3-2 par l'équipe américaine.
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Le capitalisme et le pari sur l'avenir, ce genre de choses n'arrange pas la vie et je plains ce malheureux si un jour il veut arreter le foot ou s'il se blesse. Je trouve enervant, il faudrait proteger les enfants contre l'affront des investisseurs comme eux
EDIT :
quote: | Le PSG veut garder Ronaldinho
Depuis lundi, Vahid Halilhodzic et Francis Graille, les deux nouveaux hommes forts du Paris Saint-Germain, s'activent pour dessiner les contours de l'équipe parisienne la saison prochaine. Premier objectif : conserver Ronaldinho.
Le champion du monde brésilien est sous contrat jusqu'en 2006. Mais il veut partir chez un grand d'Europe qui pourrait être Manchester United. Le frère et agent de Ronaldinho, Roberto Assis, a rencontré mardi les deux patrons du PSG pour faire le point sur le dossier. Ils se reverront mercredi et devraient aller plus au fond des choses.
Peu d'éléments ont filtré à l'issue des rendez-vous de mardi. "Il n'y a un club qui n'attend que le feu vert pour venir discuter avec le PSG" a cependant reconnu Roberto Assis dans "L'Equipe", pendant que "Ronnie" se trouve en vacances au Brésil.
Le tandem Graille-Halilhodzic a fait de la conservation du Brésilien sa priorité absolue. Il ne se sent pas lié par la promesse faite par Perpère de laisser partir Ronaldinho au bout de deux ans, ni par la fraîcheur de ses relations avec Luis Fernandez.
Vahid Halilhodzic a notamment prévu de confier à Ronaldinho le poste de milieu offensif derrière deux attaquants qu'il a réclamé en vain au cours des deux dernières saisons. Pour séduire le Brésilien, il déploie beaucoup d'énergie pour faire signer Pauleta, le prolifique buteur bordelais. Mais l'opération est coûteuse : 5 à 6 millions d'euros d'indemnité de transfert au moins, plus un salaire de 150 000 euros net qui est, de toute façon, hors de portée des finances parisiennes.
Vahid Halilhodzic s'intéresserait également à deux joueurs monégasques pour renforcer son effectif : le défenseur Julien Rodriguez, libre, et, selon "Le Parisien", Jérôme Rothen.
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EDIT 2 :
quote: | Ronaldinho : encore un bras de fer?
La journée de mercredi n'a pas rapproché les positions des dirigeants du Paris-Saint-Germain et de l'agent et frère de Ronaldinho, Roberto Assis. La star brésilienne veut quitter le club. La nouvelle équipe dirigeante veut le garder.
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EDIT 3 :
quote: | Une loi sur le sport sur mesure pour le foot pro?
Le contesté projet Lamour présenté aujourd'hui.
Officiellement, c'est son projet de loi sur le sport que Jean-François Lamour présente aujourd'hui en Conseil des ministres. Il comporte trois volets, sur le statut des fédérations, la formation des éducateurs et le sport professionnel. Le ministre des Sports le sait et le déplore, on se focalisera sur le troisième volet. Son projet risque d'apparaître comme un texte sur les droits télé dans le sport professionnel, et ses détracteurs ne manqueront pas de polémiquer sur le fait qu'il a été rédigé pour répondre surtout _ exclusivement ? _ aux intérêts du foot pro. Dont certains représentants ont déjà fait savoir qu'à leur sens le texte n'allait pas assez loin dans la dérégulation.
Entre ceux qui lui reprocheront d'avoir trop ouvert la porte aux revendications du lobby ultralibéral du foot et ceux qui, au contraire, se plaindront de sa pusillanimité en la matière, Jean-François Lamour pourrait se retrouver obligé de se livrer à de délicats exercices d'explication de texte. Comme un ministre qui pour n'avoir voulu déplaire à personne finit par mécontenter tout le monde.
Négociation. Les droits télé donc. Source principale de recette pour les clubs de foot. Auxquels ils n'appartiennent pas directement. Quand Canal + et TPS se battent à coups de centaines de millions d'euros pour acquérir ceux du championnat de France, c'est avec la Ligue de football professionnel (LFP) qu'ils négocient. Propriétaire des droits, la LFP en répartit le produit de la vente aux différents clubs (une partie de manière égalitaire et une autre en fonction des résultats). Certains présidents de club demandent de pouvoir les négocier individuellement, comme cela se fait, par exemple, en Italie, au prétexte que les Français ne sont pas à armes financières égales à l'égard de leurs concurrents européens.
Le projet de loi ne répond pas à leur demande. Mais il institue une sorte de copropriété, entre la Ligue et les clubs, de ces droits. A charge pour la première de les négocier et de continuer à les répartir en respectant un principe de mutualisation et de solidarité. Avec la possibilité pour les clubs de les inscrire à l'actif de leur bilan comptable. Pour leur «donner de la marge», dit-on au ministère, et permettre d'attirer des investisseurs. Sans quoi, redoute le ministre, les grands clubs pourraient être tentés d'aller chercher de l'argent en créant au niveau européen une compétition 100 % privée et 100 % business.
Principes. Serge Blanco, président de la Ligue nationale de rugby (LNR), a d'abord vivement réagi. Dénonçant une loi taillée spécialement pour le foot. Craignant que cette possibilité offerte aux clubs constitue un premier pas vers une gestion «individuelle» des droits télé. Une nouvelle rédaction du texte a rassuré la LNR, qui reste cependant «très ferme sur le principe de commercialisation collective des droits. Il ne faut pas faire exploser le système», dit-on à la LNR. Au ministère, on insiste sur le fait que les principes de mutualisation et de solidarité seront inscrits dans la loi.
C'est ensuite un front commun UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels), Unecatef (syndicat des entraîneurs de foot) et Fnass (Fédération nationale des associations et syndicats de sportifs) qui s'est ému. Thibaut Dagorne, de l'Unecatef : «C'est un projet téléguidé par les clubs de foot. Certes, les principes de mutualisation et de solidarité sont préservés. Mais à quoi bon énoncer des superprincipes sans s'assurer qu'on pourra les appliquer.» Thibaut Dagorne s'inquiète que le texte reste flou sur le mode de répartition des droits. Le projet dit qu'ils devront être répartis en tenant compte de critères arrêtés par la Ligue, et «notamment sur la notoriété des sociétés (les clubs, ndlr), leurs performances sportives et la solidarité existant entre elles». Un décret précisera les choses. Thibaut Dagorne s'interroge aussi sur le «territoire de commercialisation de ces droits». Si les droits radio ne sont pas vendables pour les compétions organisées en France, rien n'est précisé pour les droits Internet ou UMTS, qui pourraient exploser ces prochaines années sans que rien n'interdise à un club de les gérer individuellement.
Dans le Monde, Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, actionnaire principal des Girondins de Bordeaux, a estimé que «la future loi Lamour est très insuffisante». Elle ne répond en effet pas à quelques vieilles lunes libérales. Rien sur l'aménagement des charges sociales ou la possibilité de rémunérer les sportifs professionnels en droit à l'image. Rien sur la possibilité pour les clubs d'entrer en Bourse, à laquelle Lamour s'est toujours fermement opposé.
«Curseur». Pour Frédéric Bolotny, spécialiste de l'économie du foot au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges, l'application de ce texte, qui lui paraît d'inspiration footballistique, pourrait poser des difficultés «sur la valorisation des droits télé, leur inscription à l'actif des clubs et leur répartition». Quant à Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PC et ex-ministre des Sports, elle déplore qu'«on commence à lâcher sur les droits télé» et dénonce un texte qui «déplace le curseur vers les sociétés commerciales». |
Last edited by choukri on Jun-05-2003 at 10:29
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