L'air de rien, on est quand meme d'accord sur pas mal de points, mais je pense qu'on a des visions des choses tres differentes, si bien que je cherche pas a te convaincre, j'te dis ce que j'en pense.
Aujourd'hui ils tabassent les gens pour leur prendre juste un sac ou un portable (ils tabassent même à mort), brûlent des usines entières, des postes de police, des bus avec des usagés à l'intérieur, des écoles, des voitures... ils font ça devant les caméras et personne n'est puni non plus. La violence augmente tous les jours, tant que de véritables sanctions ne tomberont sans qu'on leur trouve d'excuse à la con, le pays ira de plus en plus mal.
Je suis d'accord avec toi, c'est un probleme du systeme. Les petits roumain qui vidaient les parkmetres, impossible de les garder, impossible de savoir pour qui ils travaillaient, moralité il etaient relachés en quelques heures et parfois repris la meme journée.
Ceci dit Juppé a pris que quelques moi avec sursis pour avoir détourné des sommes considerables d'argent du contribuable, a ce niveau la, y'a des injustices partout malheureusement.
Ceci dit ils en disent quoi ces jeunes de banlieue de la prison? Ca sert a rien, on en ressort comme on en est rentré. A l'Etat de trouver de nouvelles sanctions, decisives.
[...]Sans prendre en compte les exilés politiques, la France ne pas pas acceullir toute la misère du monde non plus.
Totallement, les parents de ceux qui foutent la merde aujourd'hui ont compté sur la France pour les aider.
Ils crient qu'ils veulent de belles voitures, des sappes de marques, des nanas comme dans les clips de rap, qu'ils veullent etre les rois du pétrole... mais ils ont oublié que ça ça ce gagne, ils cherchent la facilité, ils disent que personne ne s'occupe d'eux, de leur cas... ils veulent le beurre et l'argent du beurre.
A une epoque c'est devenu fashion de dire "j'suis du ghetto j'vis dans la misere".
A la base c'est du vent tout ca.
Alors bien sûr on peut avoir un discours à la JLP en disant que c'est la faute à l'Etat ou au père noel, mais personne à de comptes a leur rendre. Ils sont venus (eux ou leurs parents) en France, à eux de montrer qu'ils méritent leur place dans la société. De dire qu'on ne leur offre rien c'est archi faux: qu'ils se rasent un coup, qu'ils tombent la casquette lacoste et la capuche sur la tête, qu'ils s'habillent un peu plus correctement (aujourd'hui à 100 euros on à un costard classe avec chemise, cravatte et même des chaussures... mais bien sûr c'est pas du Armani) et qu'ils mettent leur langage à la con de côté, qu'ils aillent à l'anpe et on verra si on ne leur trouvera pas un job et du job c'est pas ce qu'il manque, faut-il encore avoir la volonté. C'est clair que ça ne sera pas un énorme salaire non plus mais il refletera le niveau d'études et surtout de savoir faire de la personne.
Tu vois ca comme ca, je suis d'accord, bien evidemment, avec ce que tu dis.
Pour autant, la France a acceuillie a une époque, et acceuille encore aujourd'hui, a son insu ou pas, des immigrés qui une fois installés en France vivent en marge de la société.
Je ne met pas la faute sur le dos de l'Etat. Je dis qu'un état européen qui propose par exemple l'assurance maladie et autres allocations ne peut pas se permettre de laisser en marge et d'ignorer une partie de sa population.
Cette population est la et il faut faire avec, or, la, les banlieues qui craignent ont été abandonnées par les politiques.
Alors soit on s'en occupe, soit on les mets dehors, mais il faut faire qqchose.
Les banlieues sont ignorées et elles le sentent, d'ou ce malaise qui pete aujourd'hui.
Dans le cas present, Sarkozy est venu, face au caméra, provoquer les racailles a nettoyer au Karsher. Sarko a fait l'erreur de leurs envoyer ce qu'ils ont pris comme un défi, qu'ils ont relevé.
Ces casseurs, pour la pluspart embarqué par le ghetto fashion, vivent du soucis de reputation et de se faire respecter, a l'echelle de l'individu comme de la cité, si bien que la provocation de Sarkozy a été prise comme un défi, un duel, et a été relevé.
Parceque jusque la, Sarko ne s'etait jamais exprimé a eux-memes.
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