Un avion contrôlé avec un cerveau de... rat!
Dernièrement, des scientifiques ont poussé les limites de la biotechnologie. Branché à un ordinateur, un cerveau de rat était capable de piloter un avion F-22!
Il existe des superordinateurs, mais aucun d’entre eux n’est capable d’être aussi flexible que le cerveau humain pour traiter de l’information. Le cerveau est en fait un immense réseau de neurones interconnectés ensemble.
À l’Université de Floride, des chercheurs ont pris 25 000 neurones d’un cerveau de rat et les ont cultivés par la suite en laboratoire. Il y avait soixante électrodes branchées sur ces neurones. Une partie servait à envoyer des signaux et l’autre à les capter. Ces électrodes étaient branchées à un ordinateur de bureau et ce dernier était équipé d’un simulateur de vol d’un F-22.
Le cerveau ainsi branché réagissait au simulateur. Au départ, le cerveau ne connaissait rien de ce qu’il recevait et réagissait un peu aléatoirement aux stimuli qu’il recevait des électrodes. Le cerveau captait alors les informations de vol de l’ordinateur, c’est-à-dire si l’avion volait droit et à niveau, trop à gauche ou trop à droite. Il a ensuite analysé les résultats et a transmis ses décisions au simulateur.
Le cerveau ne savait donc pas du tout comment piloter. Les commandes qu’il envoyait au simulateur n’avaient donc pas de sens et l’avion volait tout croche. En conséquence, il recevait d’autres informations de vol. En s’apercevant que les commandes qu’il avait envoyées au simulateur n’étaient pas du tout les bonnes à utiliser, il a recorrigé la trajectoire de l’avion, et a attendu les nouvelles informations de vol du simulateur. Petit à petit, le cerveau a appris à piloter le F-22. Le cerveau serait capable d'aller jusqu’à contrôler l’avion à des conditions extrêmes comme dans des vents d’ouragan.
Cet avancement de la biotechnologie pourrait aider à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau. Il y a de multiples applications à envisager à partir de cette collaboration d'un ordinateur et d'un cerveau. Bien que plusieurs innovations de la sorte pourraient être utiles, on peut déjà imaginer les autres qui s’ensuivent en pensant au film «Terminator».
Source: http://www.napa.ufl.edu/2004news/braindish.htm
Incroyable quand même
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