c'est pas vraiment une blague c'est un sketch des monty python qui est présent dans le livre sur les MP.
sketch devant lequel j'avais failli me pisse dessus en le voyant la 1ere fois
Homme 1 : Qui aurait pu penser, y a trente ans, qu’on se retrouverait ici à boire du château-de-chasselas, hein ?
Homme 2 : A c’t’époque, on était bien heureux quand on pouvait se payer une tasse de thé.
Homme 3 : Oh oui ! Une tasse de thé froid !
Homme 4 : Ouaip.
Homme 1 : Sans lait ni sucre !
Homme 4 : Ou même de thé !
Homme 2 : Dans une tasse fendue et tout.
Homme 1 : Oh, on avait même pas l’habitude d’utiliser des tasses ! On buvait dans un vieux journal roulé !
Homme 3 : D’ordinaire, quand on voulait boire, on suçait un vêtement humide.
Homme 4 : Mais, c’est vrai, nous étions heureux à cette époque, malgré notre pauvreté.
Homme 2 : parce que ça, pauvre on l’était !
Homme 4 : pour sûr !
Homme 2 : Mon vieux père me disait toujours : « L’argent fait point le bonheur, fils ! »
Homme 1 : Il avait bien raison !
Homme 2 : Oh ça !
Homme 1 : J’étais plus heureux en c’temps là, et pourtant j’avais rien ! On habitait une petite maison, complètement en ruine, avec d’énormes trous au plafond.
Homme 3 : Une maison ! t’avais bien de la chance de vivre dans une maison ! Nous, on vivait dans une pièce unique, vingt-six qu’on était, sans meubles, la moitié du plancher qui manquait, on se blottissait tous dans un coin de la salle par peur de tomber.
Homme 4 : Bien chanceux qu’t’étais d’avoir une pièce ! Nous, on vivait dans un couloir !
Homme 2 : Oh, qu’est-ce qu’on rêvait de vivre dans un couloir ! C’aurait été un palace pour nous autres ! On vivait dans une vieille citerne, à l’entrée de la décharge municipale. On était réveillé tous les matins par un tas de poissons pourris qu’on nous balançait ! Une maison, ah !
Homme 1 : Bah, quand je disais « une maison », c’était plutôt un trou dans le sol, recouvert d’une bâche, mais pour nous, c’était une vrai maison.
Homme 3 : On nous a expulsé de notre trou et on a dû aller vivre dans un lax !
Homme 4 : Bien chanceux que vous étiez d’avoir un lac ! On était 150 à vivre dans une boite à chaussures en plein milieu de la route !
Homme 2 : Une boite en carton ?
Homme 4 : Oui-da !
Homme 2 : Quelle chance ! On a vécu pendant 3 mois dans un vieux journal roulé, jeté dans une fosse septique ! On se réveillait tous les matins à 6 heures pour nettoyer le journal, avant d’aller à l’aciérie, 14 heures par jour, semaine après semaine, à 6 pence la semaine, et quand on revenait à la maison, notre père donnait de son ceinturon pour qu’on s’endorme !
Homme 3 : Quel luxe ! Nous, on se réveillait dans le lac à 3 heures du matin pour nettoyer le lac, on mangeait une poignée de vase chaude, avant d’aller bosser 20 heures par jour à l’aciérie, 2 pence le mois, et quand on rentrait, les jours de chance, notre père nous cognait sur la tête avec une bouteille cassée !
Homme 4 : Ca, pour sûr, on en a vu de dures ! On devait se lever en plein milieu de la nuit, sortir de la boite à chaussures pour nettoyer la route à grands coups de langue ! On mangeait une demi-poignée de terre gelée, on travaillait 24 heures par jour à l’acierie pour 4 pence tous les 6 ans, et quand on revenait à la maison, papa nous coupait en 2 avec le couteau à pain !
Homme 1 : Ouch ! Et moi, je devais me lever le matin, à 10 heures du soir, une demi-heure avant que je me couche, je mangeais un bout de poisson froid avant d’aller travailler 29 heures par jour à l’aciérie, et je devais payer le patron pour avoir la permission de travailler pour lui, et quand on rentrait à la maison, papa nous tuais et dans sur nos tombes en chantant Allelouïa !
Homme 2 : Ah, essaye un peu de raconter ça aux jeunes de maintenant… ils en croiraient pas un mot !
Tous : Oh ça, pour sûr !
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frappé d'Indignité nationale..
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