Bon je développe un peu mon histoire de harcèlement :
Tout d'abord mise en situation :
- je bosse comme magasinier dans un magasin d'électroménager/multimédia.
- 2 personnes impliquées dans l'affaire moi et un vendeur (que nous appelleront ici pour des raisons de confidentialité, ndlr) vilain.
- profil psychologique des protagonistes : moi, plutot cool mais carré dans mon taf, fait figure d'ancien. vilain : idiot fini, a tendance a nous prendre nous magasinier pour des sous merdes (j'adore)
- antecedents : des accrochages dus a la tendance a prendre les gens pour des cons et a mon franc parler dans ces moments la (je monte tres vite en pression)
Les faits :
Malgré qu'il soit dans la boite depuis plus d'1 an, vilain a BEAUCOUP de mal avec les procédures. Vu que je ne suis pas un fan du radotage, j'en ai un peu marre de lui répéter 5 ou 6 fois les mêmes choses tous les jours je décide hier de m'emporter et de lui assener une bonne guelante des familles (élément déclencheur du processus, ndlr). Vilain fait profil bas et repart vers de nouvelles aventures. Pour ma part je sais que le problème n'est pas réglé mais ça détend c'est toujours ça de pris.
Rebondissement : je suis en train de servir des clients quand vilain débarque et me passe un bal devants les dits clients . Je garde mon calme histoire de pas déclencher de scandale mais ça monte bien la. Je le retrouve a la machine a café, je lui expliques bien que je suis ni sa petite soeur ni sa pute donc qu'il faut y aller molo. Je repars moi aussi vers d'autres aventures pour moi l'incident est clos.
Rebondissement 2 : le directeur veut me voir dans son bureau ou se tiens vilain, fier comme un bureau de tabac. La vilain balance "mat ne fait que critiquer mon travail au moins 5,6 fois par jour, c'est du harcèlement" le mot est lancé. Je ris. Je ris encore. J'explique donc grâce a un savant calcul que le nombre de critiques est scientifiquement calqué sur le nombre de boulettes effectuées, je suis en paix avec moi même les collègues peuvent confirmer ma version. Fin de l'interview je repars vers de nouvelles aventures.
Epilogue : ce matin vilain depose un arret maladie pour depression.
___________________
|