Il se pourrait bien qu'on revienne � un championnat � 18 �quipes...
quote: | LFP: Thiriez pour une L1 � 18 clubs et une L2 � 22 clubs
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PARIS (AFP) - Le pr�sident de la Ligue de football professionnel (LFP), Fr�d�ric Thiriez, a r�p�t�, jeudi, qu'il �tait favorable � un all�gement du calendrier et � une Ligue 1 � 18 clubs afin de "prot�ger les joueurs et les �quipes".
"Pour la saison prochaine, nous avons obtenu de la F�d�ration fran�aise (FFF) la suppression de quelques dates de l'�quipe de France et, surtout, que la Coupe de France se joue en semaine, ce qui n'a pas �t� facile", a expliqu� Fr�d�ric Thiriez.
"Nous avons donc r�ussi � caser presque toutes les journ�es du prochain championnat (2003-2004) le samedi, � deux exceptions pr�s. En revanche, je n'ai pas pu all�ger le calendrier en janvier-f�vrier car il y a 38 journ�es. D'o� mon projet de revenir � 18 clubs", a-t-il continu�.
"Il ne faut pas �tre dogmatique. Vingt clubs en L1, c'est 38 journ�es. Or, si on veut prot�ger les joueurs, pr�server les �quipes en coupe d'Europe, si on veut jouer le samedi et non en semaine, et, enfin, si on veut all�ger le calendrier en janvier-f�vrier quand le temps est �pouvantable, il faut revenir � 18 clubs", a encore insist� l'avocat, ajoutant: "Cela ferait quatre journ�es de moins et on pourrait m�me allonger la dur�e de la tr�ve".
"Cela ne sera pas facile, mais je l'ai propos� aux quarante clubs professionnels", a-t-il pr�cis�. "Quant � la Ligue 2, je suis pour un championnat � 22 parce que cela pr�serve l'emploi des joueurs ainsi que des entra�neurs. Et puis le calendrier reste jouable."
"Quoi que l'on d�cide, il faudra toutefois le faire avant le d�but du championnat, le 2 ao�t prochain, pour application un an apr�s", a conclu le pr�sident de la LFP.
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Tant qu'on y est, une interview de ce meme Thiriez:
quote: | LFP - Thiriez: "Je suis un pacificateur"
PARIS, 22 mai (AFP) - Le pr�sident de la Ligue de football professionnel (LFP), l'avocat Fr�d�ric Thiriez, �lu le 28 mai 2002, a dress� jeudi le bilan d'un an d'actions � la t�te de la Ligue.
Q: O� en est la modernisation du football fran�ais que vous appeliez de vos voeux il y a un an ?
R: "Les r�formes avancent. Tout d'abord, il fallait agir pour donner � nos clubs les moyens d'attirer des investisseurs et de combler leurs handicaps par rapport � leurs concurrents europ�ens. Ils ne poss�dent rien aujourd'hui: ni leurs droits TV, ni leur stade, ni leur marque, ni leur num�ro d'affiliation. C'est un chantier en passe d'aboutir, puisque le texte de loi, qui r�pond compl�tement � nos demandes, sera soumis au Parlement d'ici l'�t�. Le ministre des Sports, M. Lamour, a �t� parfait".
Q: Tous les probl�mes sont-ils pour autant r�gl�s ?
R: "Le probl�me des charges sociales demeure. En France, on est �plomb� par le niveau des charges. Le m�me joueur, qui co�te 100 euros � un club anglais, en co�te 172 en France. Je suis toujours en discussion pour trouver un m�canisme, faire admettre que les footballeurs n'exercent pas une profession comme les autres. C'est difficile, car il n'est pas question de laisser croire qu'ils ne paieront pas d'imp�ts. Il s'agit seulement d'une baisse des charges sociales en les alignant sur le r�gime des artistes. Footballeurs et artistes se ressemblent: ils ont des carri�res tr�s courtes avec de hauts niveaux de revenus. Il faudrait distinguer une partie salaire et une partie droit d'image qui, elle, ne serait pas affect�e de charges sociales".
Q: Divis�s entre "gros" et "petits" il y a un an � cause de la r�partition des droits TV, les clubs professionnels sont-ils aujourd'hui unanimes ?
R: "On a r�ussi � maintenir la solidarit� dans le football pro. On a adopt�, � l'unanimit�, une nouvelle r�partition des droits t�l�vis�s pour cette ann�e. Et on est en train de l'adopter pour les deux prochaines saisons. La solidarit� est maintenue mais, en m�me temps, on a tenu compte du fait que certains clubs sont tr�s m�diatis�s. Les droits sont d�sormais r�partis de la mani�re suivante: 50% � �galit�, 30% suivant le classement et 20% selon la notori�t�. Et puis on a recr�� l'unit� avec le football amateur gr�ce � un texte commun qui accorde une aide importante au monde amateur (62,5 M euros entre 2002 et 2007, ndlr). Je suis un pacificateur".
Q: La bataille judiciaire entre la LFP et Canal+ contre TPS � propos des droits TV n'assombrit-elle pas votre bilan ?
R: "Quand j'ai �t� �lu, tout le monde disait: +Les droits TV vont baisser+. Pourtant, ils vont augmenter de 40% pour nos clubs (de 303 � 415 M euros) en 2004-2005 par rapport � 2003-2004. On peut gloser sur les p�rip�ties judiciaires, mais quand on me parle des 480 M euros de Canal+, je dis: quand on tire � l'arc, il faut viser au-dessus de la cible pour atteindre l'objectif. C'est ce que j'ai fait. Je pense avoir atteint mon objectif".
Q: Au niveau sportif, il y a-t-il des mesures dont vous �tes plus particuli�rement heureux ?
R: "L'oreillette pour les arbitres, c'est un succ�s formidable. J'ai eu du mal � la faire admettre. Mais, en plus d'�tre une aide technique �norme pour les arbitres entre eux, cela cr�� le respect sur le terrain, cela aide � la compr�hension du t�l�spectateur et cela revalorise le r�le de l'arbitre. Et puis on a pris des d�cisions importantes en ce qui concerne la violence car il faut qu'on vienne au stade en famille, que cela soit convivial. Si on veut d�velopper nos ressources, il faut que les gens se sentent bien au stade. Cela suppose un effort, car il n'est pas normal d'avoir 2000 policiers mobilis�s pour un match de foot". |
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