quote: | Descente de police au si�ge du Paris-Saint-Germain
L'usage de faux documents dans l'affaire Llacer, footballeur du club, intrigue toujours les enqu�teurs.
Pour couvrir les ennuis financiers de Francis Llacer, un document, cens� �maner du tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye, avait �t� fabriqu�.
Au Paris Saint-Germain, m�me pendant les vacances, les ennuis continuent. Le club parisien a re�u la visite, hier toute la journ�e, des enqu�teurs de la division �conomique et financi�re de la DRPJ de Versailles, qui ont perquisitionn� au si�ge du Parc des Princes. Une visite men�e dans le cadre de l'information judiciaire ouverte pour �faux et usage�, d�but mai, par le parquet de Versailles et confi�e au juge d'instruction Cyril Roth.
L'enqu�te concerne ce qu'il est d�sormais convenu d'appeler �l'affaire Francis Llacer�, du nom d'un des joueurs de l'�quipe de la capitale. Cribl� de dettes - dues notamment � des cautions sign�es au profit de relations et � un contentieux immobilier -, le joueur faisait l'objet d'une proc�dure de saisie, portant sur plus de 90 % du salaire vers� par le PSG (Lib�ration du 22 mars). Proc�dure ensuite bloqu�e par le club, qui verse au dossier judiciaire un �protocole d'accord� entre Francis Llacer et ses cr�anciers (trois soci�t�s et un particulier). Le document, intitul� �main lev�e partielle�, porte l'en-t�te et le cachet (photocopi�s) du tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye. Mais il s'av�rera �tre un faux grossier. Qui l'a confectionn� ? Francis Llacer, lui, accuse la direction du club. Laquelle, �videmment, lui renvoie le ballon.
T�moins. Plusieurs protagonistes avaient d�j� �t� interrog�s par les enqu�teurs dans ce dossier, qui en �tait alors au stade de l'enqu�te pr�liminaire : le joueur Francis Llacer, d'abord, plac� en garde � vue le 6 mars. Suivi par quatre dirigeants du club, interrog�s, eux, comme t�moins : Marie-Laure Pizzuto, adjointe du directeur administratif et financier Pierre Frelot, l'ancien manager g�n�ral Luis Fernandez (par ailleurs en conflit avec la direction du club au sujet de ses propres indemnit�s de licenciement), Pierre Frelot lui-m�me, et enfin l'ex-pr�sident d�l�gu� Laurent Perp�re, entendu quelques semaines avant de quitter ses fonctions.
Arriv�s d�s l'ouverture du si�ge, hier, les enqu�teurs se sont attard�s au premier �tage, dans les bureaux de la direction financi�re, visitant notamment les disques durs de plusieurs ordinateurs. Des recherches destin�es � d�terminer les responsabilit�s, mais aussi � v�rifier les dires de �certains t�moins, qui se sont exprim�s sur l'existence d'un r�seau de fausses factures�, explique une source polici�re. Hier en fin d'apr�s-midi, les festivit�s se poursuivaient � l'H�tel de police de Versailles, avec une confrontation entre Francis Llacer et son �pouse, d'une part, le directeur financier Pierre Frelot et son adjointe Marie-Laure Pizzuto de l'autre. Avec, � la cl�, des gardes � vue, voire des mises en examen.
S�r�nit�. Dans les locaux du club parisien, la visite des policiers de la brigade financi�re a suscit� un grand �tonnement, nombre de salari�s du PSG s'attendant � voir l'affaire mourir de sa belle mort. Emp�tr� dans les soucis sportifs (notamment le dossier Ronaldinho) et administratifs (la perspective d'un d�graissage sous forme de plan social), le tout nouveau patron du PSG, Francis Graille, lui, jouait pourtant la s�r�nit�. �Nous avons port� plainte et nous nous sommes port�s partie civile, rappelait-il hier. Nous sommes ravis qu'il y ait eu une confrontation. Je renouvelle ma confiance aux personnels du PSG.� M�me � Francis Llacer, revenu - pour la troisi�me fois - au PSG � l'�t� 2001, � qui il reste un an de contrat, et qui �demeure salari� du club�. Reste que cette perquisition approfondie au si�ge surprend, compte tenu de la dur�e - six mois - des investigations men�es par la police judiciaire de Versailles. �On peut se demander si cette affaire n'est pas le point d'entr�e sur d'autres dossiers�, souligne un policier.
Par ailleurs, une enqu�te pr�liminaire a �t� diligent�e par le parquet de Versailles, l� aussi pour �faux et usage�. Cette autre proc�dure trouve son origine dans une plainte contre X d�pos�e � l'H�tel de police de Versailles par Guy Adam, ancien coordinateur sportif du PSG et salari� de longue date du club parisien, au sujet de plusieurs t�moignages produits par le club aux prud'hommes.
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R�trogradation ou pas , moi je dirai oui
Je plaisante 
Last edited by choukri on Jun-25-2003 at 12:51
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