quote: | On croyait le club fran�ais le plus populaire - � d�faut d��tre le plus performant - sorti des marasmes financiers des derni�res ann�es. Le pr�sident Bouchet en avait fait un de ses principaux objectifs et on pensait en �tre sorti. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, de la bouche m�me de Pape Diouf, on entendit l�inimaginable: l�OM n�a plus un sou. Pourtant, l�OM vend, l�OM fait vendre. Mais l�OM est pauvre.
La masse salariale qui a bon dos
L�OM � la soupe populaire ? Selon Diouf, la masse salariale de la derni�re saison aurait mis le club sur la paille. Pass�e de 64 M� en 2003/2004 � 77 M� en 2004/2005, la masse salariale auraient explos� par les choix douteux de recrutement de Jos� Anigo et soutenus par Christophe Bouchet. Malgr� son �chec sportif, Jos� Anigo se voit offrir six mois plus tard les commandes du secteur sportif. On peut appeler �� la promotion par l��chec. Tout simplement hallucinant.
Un mercato � l�envers
Depuis des ann�es, l�Olympique de Marseille avait la fi�vre acheteuse. Aujourd�hui elle semble gu�rie. Benoit Pedretti, Eduardo Costa, Philippe Christanval, Steve Marlet, Bruno Cheyrou, Johnny Ecker, Stepan Vachousek, Brahim Hemdani, Pascal Johansen, Cyril Chapuis, Fabio Celestini, Jos� Delfim ont �t� vendus ou lib�r�s. Seuls Wilson Oruma et Franck Ribery ont �t� achet�s � gratuitement �, encore que pour le second la gratuit� ne soit pas totalement av�r�e. On appelle �� � acheter malin �. Les ventes auraient tout de m�me rapport� 12,5 M�. Marseille a donc essentiellement d�graiss� en lib�rant une majorit� de joueurs dispensables hormis les 2 �l�ments essentiels qu�auraient p� �tre Pedretti et Costa. Dommage.
A quoi a servi la vente de Drogba ?
� Ces 33 M� qui devaient compenser la perte d�un joueur majeur semblent aujourd�hui partis en fum�e. En r�alit�, 20 M� ont �t� r�investis en joueurs : Eduardo Costa, Luyindula et Fiorese, pour une grande partie. Quant au reste, il a servi � combler un d�ficit ant�rieur mais surtout � grossir de mani�re consid�rable la masse salariale (plus de 8 M�). � . Aveu d�un fiasco sportif et financier, aveu de la d�liquescence du plus grand club fran�ais. Comment faire partir un demi-dieu pour en tirer un b�n�fice proche du n�ant.
Un Niang contre un Pedretti !
Ah ils savent faire du commerce nos dirigeants ! On brade le jeune Costa pour une mis�re (achet� 6 M� et vendu 4,5 M�) ! On laisse Pedretti pour des broutilles � notre principal concurrent en championnat ! On recrute des vedettes intercontinentales reconnues (sic) et qui plus est � prix d�or comme Mamadou Niang (7 M�, le prix de la vente de Benoit Pedretti) ! On aligne une attaque avec 3 hobbits (Luyindula, Bamogo et Niang) et on affirme qu�ils sont compl�mentaires (faudra nous expliquer en quoi !?!). Bref, ce mercato est vraiment un des plus minables qu'ait connu le club depuis 10 ans ! Pourtant, question minable, on commence � s�y conna�tre !
Droits TV et merchandising
L�Olympique de Marseille aurait attir� plus de 1,5 millions de spectateurs durant cette saison. Record absolu pour un club fran�ais. Les abonnements et les places ayant �t� augment�s l�ann�e derni�re dans toutes les tribunes (cette ann�e, uniquement Ganay et Jean Bouin pour m�nager les virages), la recette de la saison (hors loges) a �t� en 2004
de 15,5 M�. Elle a donc �t� sup�rieure � ce chiffre cette ann�e. En 2004, les droits TV repr�sentait un tiers du budget du club (34 M�); ce chiffre a donc �t� au moins reconduit. Le sponsoring aurait rapport� 18 M� cette ann�e-l� et a du progresser en 2005 avec le nouveau contrat sign� avec l��quipementier Adidas.
Pourtant l�OM n�a plus un sou ! Ca s�appelle de l��vaporation mon�taire !
Etre milliardaire, �� sert � quoi ?
Ne plus injecter d�argent pourrait �tre une sage r�solution si le club avait des r�sultats ou pouvait en envisager. Aujourd�hui, on en est loin. L�OM recrute avec une enveloppe proche du z�ro et Dreyfus demande � ses amis (mais tr�s bient�t ses meilleurs ennemis) de faire avec. Tout ce que Dreyfus a fait dans ce club, il l�a mal fait ! Ne plus rien faire est donc sa seule issue. La n�tre reste le d�go�t. |
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